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Histoire des anciennes voitures de collection et véhicules d'autrefois.

Des voitures de collection anciennes, classés par années de 1800 a 1959, les marques des constructeurs et les grands noms de l'automobile avec leur histoire, en images les automobiles de collection par marques et les non polluantes, recherche diverse sur les anciennes voitures de collection.
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La marque de motos Austral, France 1905 - 1935


La marque de motos française Austral fut fondée en 1905, et cessa son activité en 1935.


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L'AUSTRAL est une société Anonyme de Constructions Mécaniques créée par Edouard CHEILUS en 1905.

Suite à une association du financier Édouard Cheilus avec le constructeur Albert Jean, l'Austral a construit avant la Première Guerre mondiale des tricars, des motos et des bicyclettes.

Sa vocation première est la construction de mototricycles ou tricars, puis, elle commercialisera des bicyclettes, des motocyclettes et des vélos nautiques.

Puis, dans les années 20, l'entreprise a repris la production de motos et de bicyclettes et a enrichi la gamme d'une surprenante variété de types de véhicules à savoir des voiturettes à pédales les Australette, des machines à nager Cycleau, des hydrocycles Nautilette et des camionnettes à trois roues.

Grâce au constructeur Pierre Ménard, l'entreprise produisait déjà en série un moteur deux temps bien mis au point avant la Première Guerre mondiale.

Dès le début, Austral a toujours été un concurrent très sérieux dans les compétitions des tricars, des motos et des vélos.

Pour la création de la Société Anonyme de Constructions Mécaniques « L'Austral », Edouard Cheilus s'est associé avec M. Louis Ruffin, M. Bory, M. Paquin, M. Potron et E. de Mondésir.

Il apportera sa société Ed.CHEILUS & Cie, lors du premier conseil d'administration, en avril 1905, l'apport de M. Edouard Cheilus a été accepté par ses associés.

La société Ed.CHEILUS & Cie sera absorbée et sera fusionné dans le capital de la Société Anonyme des Constructions Mécaniques « l'Austral » d'où la constitution d'un capital de 300 000 francs et une nouvelle adresse pour le siège social à Paris, E. Cheilus en deviendra le directeur, M. Albert Jean, le directeur technique et M. Bory le directeur commercial.

Louis Ruffin pour entrer dans la société a très certainement amené son savoir-faire, la soudure à l'autogène, son père Albert en maitrisait la technique, ce dernier détenait la marque des Cycles Météore, Louis Ruffin s'attelait à la construction des bicyclettes de son père.

La nouvelle société sera donc effective le 10 avril 1905 comme en témoigne l'extrait de l'enregistrement de la société au greffe du tribunal de commerce de la Seine à Paris.

Dés l’année 1905, l’Austral développera un service de location de véhicules et assurera le service de livraison de plusieurs grands magasins notamment les magasins Félix Potin. Comme le disait si bien Edouard Cheilus lui-même en 1928 : « le plus dur à l’époque était pour ses clients de trouver des conducteurs capables et sérieux».

L’année 1905 verra la notoriété de la marque grandissante grâce notamment à de nombreux succès remportés haut la main, la victoire remportée par Jean Théodore JOYEUX de Castillonès au tour de France 1905, au critérium des tricars en septembre, les nombreuses médailles, etc… ne feront que renforcer la suprématie de la marque.

Fin 1905, un modèle sortira des bureaux d’études celui-ci possèdera un moteur à refroidissement par ailettes, complètement enfermé dans une sorte de capot, le courant d’air indispensable à la dispersion des calories en excès, est créé par un ventilateur à ailes hélicoïdales tournant très rapidement.

Sortira également début 1906, le modèle Type B série 2 qui est en fait le modèle Type B pourvu d’une chaine, de 2 tambours de frein de 180mm sur la roue arrière et les commandes de ces derniers directement au pied, m ême l’originalité de la suspension de la selle fera l’objet d’un brevet.

Courant 1907, la société Anonyme de Constructions Mécaniques L’Austral est passée sous le contrôle de la société Habert et Cie dont les bureaux sont situés Avenue de la Grande Armée à Paris.

En 1911 la société avait commencé à produire des motos à moteur quatre temps.

En 1912 Joseph Bernadou Dacier, devient maintenant directeur de l'Austral, le nom de l'entreprise reste toujours "Austral" et les bureaux sont installés à Paris, à cette époque la production des tricars a commencé à céder sa place à la fabrication de cycles et de nouveaux modèles de motos, Dacier était déjà un pilote connu des courses de motos ainsi que d'automobiles de diverses marques.

Sous sa direction, Austral s'oriente vers la conception et la production de ses propres motocyclettes. À partir de cette année-là, Dacier apparaît fréquemment dans les listes d'engagements des grandes courses avec de nouveaux modèles, tels qu'une moto 3 HP monocyclindre, soit 350 cm³, Paris-Tours 1912, une moto 2 HP, soit 250 cm³, Paris-Tours 1913, ou bien une grosse moto de 500 cm³, Gometz-le-Châtel 1913.

En 1913, Austral était entre les derniers constructeurs qui abandonnaient la production de tricars.

En janvier 1914, Joseph Bernadou Dacier s'est associé au constructeur Pierre Ménard, afin de créer la maison "Ménard et Dacier, Cycles et Motos", avec l'objectif de construire les moteurs deux-temps conçus par ce dernier.

Peu avant l'éclatement de la guerre, en avril 1914, Austral présente aux services des Mines un nouveau modèle muni d'un moteur Ménard à 2 temps, 211 cm³, 3 HP, le Type B.

Pierre Ménard est devenu directeur de l'Austral en avril 1914, pendant la guerre, alors que Dacier et plusieurs anciens membres de l'administration d'Austral étaient mobilisés et que la production était suspendue, Ménard était prisonnier de guerre.

Rentré en France, il reprend son poste et déjà en octobre 1919 il figure en tant que "constructeur" sur la liste d'exposants pour le Salon Automobile.

La production chez Austral ne recommencera qu'en 1919 avec la fabrication de cycles et motocyclettes, alors sous la direction de Pierre Ménard, qui était retourné de captivité, la marque est inscrite comme "Austral, tricar, Paris" sur la liste des exposants du Salon Automobile qui s'est déroulé du 9 au 19 octobre 1919.

Dans les premières années de l'après-guerre, Austral s'est appuyée principalement sur la production de bicyclettes qui dépasse largement celle des motos.

Au début des années 20, Austral participe avec beaucoup de succès à des courses cyclistes, par exemple, en 1920, une bicyclette spéciale, le type "Suspendue", gagne une médaille d'or dans les "Reliability Trials Cyclistes", et en 1922 et 1924, une équipe de la marque remporte la deuxième classe, Touristes-routiers du Tour de France.

Le 2 mars 1922 une nouvelle société anonyme est formée la Société anonyme "Cycles Austral" au capital de 100.000 fr. dans le but de commercialiser des cycles et des automobiles, les premiers administrateurs sont Édouard Cheilus, Louis Ruffin, Pierre Ménard, Marcel Bourgain et André Mouton.

Durant les années 1920, Austral produisait une vaste gamme de motocyclettes de multiples cylindrées, allant du vélomoteur A 24 125 cm³ deux temps à la sportive et luxueuse G.S avec son "gromono" culbuté de 500 cm³.

Au milieu des années 20, Austral enrichissait la gamme de ses produits de quelques véhicules pour le sport nautique l'un de ces engins était la Nautilette, un hydrocycle breveté par le constructeur de bateaux Alfred Cuisinet et construit en série par Austral.

Parallèlement, il existait un appareil de nage immergé pour pédaler dans l'eau, également à propulsion par hélice, appelé "Cycleau".

Face à la crise économique au commencement des années trente, la société se consacrait à la construction de petits véhicules économiques, entre eux une voiture à pédales, l'Australette, fabriquée sous licence Mochet.

À partir de janvier 1928, on retrouve encore une fois Édouard Cheilus en tant que président du conseil délégué de l'Austral, l'année suivante, il fait homologuer une camionnette légère de livraison qui possède une seule roue avant directrice, commandée par un guidon, et deux roues arrières, dont la droite seule est motrice.

Ces trimoteurs, déclinés en deux types, L1 et L2, et produits dès 1929 jusqu'à la fermeture de l'entreprise, étaient munis d'abord d'un bloc-moteur Moussard deux-temps de 350 cm³ qui a vite laissé sa place à un bloc-moteur Sturmey-Archer quatre-temps de 500 cm³.

Mais sur ce secteur, Austral était concurrencé par grand nombre de sociétés qui produisaient des triporteurs, dont Juéry, René Gillet, Peugeot, Villard, Bernardet, Harley-Davidson et Gillet-Herstal.

Le 11 avril 1932, une transaction étonnante est faite, la "Société de Constructions mécaniques L'Austral" vend à la "Société Cycles Austral", les "Marques de fabrique, puis, le 12 août 1932, la formation d'une nouvelle société est annoncée la "Société Nouvelle des Véhicules Industriels Austral".

Le même jour, cette entreprise rachète à la Société "Cycles Austral" elle se dédie à l'industrie, au commerce et à la location de voitures automobiles, spécialement de véhicules pour le petit camionnage, les administrateurs sont: Denys d'Anselme, Marcel Bourgain, Édouard Cheilus, Pierre Guérin, René Maquard, Georges Norsa et le baron Antoine Seguier.

En 1933, l'entreprise abandonna la construction de triporteurs pour se dédier exclusivement à "la location de véhicules automobiles, cependant, cette activité ne perdurait pas longtemps, Austral ferma ses portes définitivement le 27 mars 1935 à la suite d'une liquidation judiciaire.

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Histoire chronologique de la marque de motos et deux roues " Austral ", France 1905 à 1935.

En 1905, l'AUSTRAL est une société Anonyme de Constructions Mécaniques créée par Edouard CHEILUS.

Suite à une association du financier Édouard Cheilus avec le constructeur Albert Jean, l'Austral a construit avant la Première Guerre mondiale des tricars, des motos et des bicyclettes.

En 1905, l’année verra la notoriété de la marque grandissante grâce notamment à de nombreux succès remportés haut la main, la victoire remportée par Jean Théodore JOYEUX de Castillonès au tour de France, au critérium des tricars en septembre, les nombreuses médailles, etc… ne feront que renforcer la suprématie de la marque.

Fin 1905, un modèle sortira des bureaux d’études celui-ci possèdera un moteur à refroidissement par ailettes, complètement enfermé dans une sorte de capot, le courant d’air indispensable à la dispersion des calories en excès, est créé par un ventilateur à ailes hélicoïdales tournant très rapidement.

En 1906, sortira le modèle Type B série 2 qui est en fait le modèle Type B pourvu d’une chaine, de 2 tambours de frein de 180mm sur la roue arrière et les commandes de ces derniers directement au pied, même l’originalité de la suspension de la selle fera l’objet d’un brevet.

En 1907, la société Anonyme de Constructions Mécaniques L’Austral est passée sous le contrôle de la société Habert et Cie dont les bureaux sont situés Avenue de la Grande Armée à Paris.

En 1911 la société avait commencé à produire des motos à moteur quatre temps.

En 1912 Joseph Bernadou Dacier, devient directeur de l'Austral, le nom de l'entreprise reste toujours "Austral", à cette époque la production des tricars a commencé à céder sa place à la fabrication de cycles et de nouveaux modèles de motos.

En 1913, a partir de cette année-là, Dacier apparaît fréquemment dans les listes d'engagements des grandes courses avec de nouveaux modèles, tels qu'une moto 3 HP monocyclindre, soit 350 cm³, Paris-Tours 1912, une moto 2 HP, soit 250 cm³, Paris-Tours 1913, ou bien une grosse moto de 500 cm³, Gometz-le-Châtel 1913.

En 1913, Austral était entre les derniers constructeurs qui abandonnaient la production de tricars.

En 1914, Joseph Bernadou Dacier s'est associé au constructeur Pierre Ménard, afin de créer la maison "Ménard et Dacier, Cycles et Motos", avec l'objectif de construire les moteurs deux-temps conçus par ce dernier.

En 1914, Austral présente aux services des Mines un nouveau modèle muni d'un moteur Ménard à 2 temps, 211 cm³, 3 HP, le Type B.

En 1919, la production chez Austral recommence avec la fabrication de cycles et motocyclettes, alors sous la direction de Pierre Ménard, qui était retourné de captivité, la marque est inscrite comme "Austral, tricar, Paris" sur la liste des exposants du Salon Automobile qui s'est déroulé du 9 au 19 octobre 1919.

En 1920, l'entreprise a repris la production de motos et de bicyclettes et a enrichi la gamme d'une surprenante variété de types de véhicules à savoir des voiturettes à pédales les Australette, des machines à nager Cycleau, des hydrocycles Nautilette et des camionnettes à trois roues.

Au début des années 20, Austral participe avec beaucoup de succès à des courses cyclistes, par exemple, en 1920, une bicyclette spéciale, le type "Suspendue", gagne une médaille d'or dans les "Reliability Trials Cyclistes", et en 1922 et 1924, une équipe de la marque remporte la deuxième classe, Touristes-routiers du Tour de France.

En 1922 une nouvelle société anonyme est formée la Société anonyme "Cycles Austral" au capital de 100.000 fr. dans le but de commercialiser des cycles et des automobiles, les premiers administrateurs sont Édouard Cheilus, Louis Ruffin, Pierre Ménard, Marcel Bourgain et André Mouton.

De 1920 à 1930, Austral produisait une vaste gamme de motocyclettes de multiples cylindrées, allant du vélomoteur A 24 125 cm³ deux temps à la sportive et luxueuse G.S avec son "gromono" culbuté de 500 cm³.

En 1925, Austral enrichissait la gamme de ses produits de quelques véhicules pour le sport nautique l'un de ces engins était la Nautilette, un hydrocycle breveté par le constructeur de bateaux Alfred Cuisinet et construit en série par Austral, parallèlement, il existait un appareil de nage immergé pour pédaler dans l'eau, également à propulsion par hélice, appelé "Cycleau".

En 1928, on retrouve encore une fois Édouard Cheilus en tant que président du conseil délégué de l'Austral, l'année suivante, il fait homologuer une camionnette légère de livraison qui possède une seule roue avant directrice, commandée par un guidon, et deux roues arrières, dont la droite seule est motrice.

En 1929, ces trimoteurs, déclinés en deux types, L1 et L2, et produits jusqu'à la fermeture de l'entreprise, étaient munis d'abord d'un bloc-moteur Moussard deux-temps de 350 cm³ qui a vite laissé sa place à un bloc-moteur Sturmey-Archer quatre-temps de 500 cm³.

En 1932, une transaction étonnante est faite, la "Société de Constructions mécaniques L'Austral" vend à la "Société Cycles Austral", les "Marques de fabrique, puis, le 12 août 1932, la formation d'une nouvelle société est annoncée la "Société Nouvelle des Véhicules Industriels Austral".

En 1933, l'entreprise abandonna la construction de triporteurs pour se dédier exclusivement à "la location de véhicules automobiles, cependant, cette activité ne perdurait pas longtemps, Austral ferma ses portes définitivement le 27 mars 1935 à la suite d'une liquidation judiciaire.




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